Il n’y a pas de concert de Noël cette année. Pas de marché de Noël, pas de retrouvailles autour d’un verre de vin chaud, pas de grande tablée. Chacun est prié de garder son masque, ses distances et de vite rentrer chez lui.

DÉCEMBRE TRISTE

De toute manière, le coeur n’y est pas. Noël est la fête des jours heureux. Cette année, il y a trop de mauvaises nouvelles. Trop de malades et de morts, trop de difficultés économiques et de pauvreté, trop d’incertitudes. Fléau supplémentaire, le terrorisme islamiste choisit cette période de fragilité pour frapper à nouveau et répandre l’horreur, jusque dans une église.

Que peut-il bien rester de « la joie de Noël » ?

ET S’IL RESTAIT L’ESSENTIEL ?

Cet Avent sombre et anxiogène s’impose à nous. Puisque nous devons renoncer à l’insouciance, à l’ambiance joyeuse et affairée des préparatifs qui baigne habituellement la fin d’année, nous pouvons faire le choix de ressasser nos regrets, ou celui d’accueillir ce temps tel qu’il se présente. Revisiter l’Avent pour y trouver, peut-être, un autre chemin vers la crèche de Bethléem. Un chemin plus calme, plus humble. Plus proche de celui parcouru par Marie et Joseph ?

CHOISIR LA CONFIANCE

Comme les fiancés du confinement, comme les candidats au baptême, comme nos frères et soeurs endeuillés cette année, qui ont décidé, malgré tout, d’aller de l’avant et ont découvert des trésors de bénédiction dans des célébrations simplifiées (p.22), nous pouvons choisir de faire confiance à notre Dieu. La créativité (p.19) et le savoir-faire numérique acquis cette année peuvent permettre de vivre une forme de partage.

Et si cet Avent 2020, dépouillé de ses fastes, permettait de retrouver l’essentiel : Jésus ? (p.12) La rencontre avec notre Sauveur constitue bien la véritable raison de nous réjouir à Noël (p.16). Cette joie, personne ne peut nous l’enlever.

VEILLER ET PRIER

Notre pays connaît, en cette fin d’année, une accumulation d’épreuves et traverse une des périodes les plus sombres depuis le début du siècle. Le pire serait que le sel perde sa saveur1 . Certainement, aller de l’avant signifie aussi, et d’abord, nous mettre à genoux et intercéder auprès de Dieu.

« Joyeux, levez les yeux au ciel : Voici venir Emmanuel ! »

Sylvie Krémer, éditions mennonites

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